jeudi 19 avril 2012

Faire d'une promenade une aventure

Pour Pâques, dîner en famille à Cap-Santé, chez grand-papa Serge et grand-maman Zabeth. Moi et mes idées de génie, on a apporté du chocolat pour les enfants. Beaucoup de chocolat. C'est Pâques qu'on s'est dit. Et donc, les enfants ont joyeusement mangé du chocolat après le dîner. Beaucoup de chocolat. Les parents étaient un peu moins joyeux après, quand ce fut le rush de sucre. Et là, Marie de me dire: "Tu leur as donné du chocolat? Tu t'en occupes!" D'accord, d'accord. Nous sommes donc sortis dehors, Christophe, les jumeaux et moi. 


Bon, les jumeaux ont bien pelleté un peu, mais ça ne levait pas trop comme activité... Or, en arrière de chez grand-papa et grand-maman, il y a un érablière. Et une mini forêt. Une idée a commencé à poindre dans ma tête (une vraie idée de génie cette fois-ci). Je l'ai communiquée à Christophe, qui était réticent à embarquer au début, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il serait complice, pour le bénéfice de ses cousins (et aussi, que ce serait le fun pour lui aussi).



Avec Jack sur son balais volant (Christophe est un mélange de Harry Potter et Jack Sparrow. Un enfant atypique.) et les jumeaux avec leurs pelles, nous sommes donc partis à l'aventure dans le bois. Nous avons traversé un marais puant, un pont dansant, le repère de l'ogre; Christophe a combattu des crocodiles pour ne pas qu'ils attaquent ses cousins, Xavier a trouvé des buches magiques, Justin a vu un serpent de mer dans une rivière....


Malgré tout ce qui se passait, Justin n'avait pas peur: il avait Christophe pour le protéger.



Finalement, après avoir marché des heures et des heures (ok, 20 minutes. Mais ça nous a paru très long), nous sommes arrivés à la maison de Claudine et Julien (en fait, à la future-maison-dont-le-solage-était-commencé-mais-qui-n'a-quand-même-pas-l'air-d'une-maison-dixit-les-jumeaux). Les enfants ont creusé, regardé par les fenêtres-pas-de-fenêtres, fait le tour deux fois, fait des trous dans le sable, et même appelé Clau pour dire qu'on était chez elle!


Au retour, Monsieur Lavallée (le proprio de la mini-érablière) nous attendait avec de la tire sur la neige! Wow, quelle belle façon de terminer cette aventure! (J'ai eu quelques sueurs froides en me disant que le sucre de la tire allait remplacer tout le sucre dépensé dans la promenade, mais non, on l'a échappé belle. Les sueurs froides étaient surtout dues au fait que si je ramenais les enfants aussi excité qu'avant, Marie me renverrait jouer dehors, comme quand j'étais petite et que ma mère m'empêchait de rentrer!)

Résultat de l'après-midi: un taux de sucre plus bas, une belle promenade et des souvenirs plein la tête! (2 semaines plus tard, Justin me parle encore du marais puant, et Xavier du pont dansant).

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