Rester zen

Quand on revient de voyage et qu'on travaille en malade pour rattraper le boulot qui s'est accumulé, qu'on réduit ses nuits de sommeil pour arriver à tout faire, qu'on essaie de passer du bon temps avec son fils, de s'entraîner, de bien manger, qu'il fait froid, qu'il neige, qu'on s'ennuie de son amie avec qui on a passé une superbe semaine de vacances, qu'on voudrait fermer les yeux et les réouvrir de retour au Mexique, il faut une image mentale pour rester zen. Voici la mienne. Ça marche à tout coup: je l'ai mise sur mon fond d'écran au bureau et quand la pression monte, je regarde, je ferme les yeux et je me remets dans l'état d'esprit où elle a été prise, et la pression redescend comme par magie.

Du monde à la table

En attendant de vous rendre jaloux avec mes superbes photos de voyage à Sayulita, voici une photo pour vous faire patienter, lectrices et lecteurs assidus de ce blogue. C'est une soirée de janvier, où on était beaucoup à souper. Eh oui, 17 personnes à table, ça rentre chez nous! Grâce au superbe livre de recettes méditéranéennes que j'ai eu à Noël, j'avais concocté un arnis au four (gigot d'agneau) ainsi que du lapin stiffado. Une chance que j'ai pu emprunter le four des voisins du dessus pour faire cuire un des deux plats!

Il manque Christophe sur la photo..... on la retrouvé endormi tout habillé dans son lit et la lumière ouverte, à 20 h 30.... Fatigué le petit garçon! Et il manque ma tante Michèle, qui prend la photo. En tout cas, on s'est régalé et on a eu beaucoup de plaisir!

Notez bien, notre Frédo national qui s'amuse ENCORE à faire des siennes pour la photo...

Un cas de physio

Vous savez que je ne fais jamais rien comme tout le monde. Au lieu d'une indigestion, je me suis tapé une grosse salmonélose avec séjour d'une semaine à l'hôpital il y a trois ans; quand je me suis cassée la jambe il y a deux ans, il fallait que ça soit mal cassé, que ça nécessite une tige de métal et 10 vis; quand j'ai fait enlever mes dents de sagesse il y a quelques années, il m'est arrivé une complication qui arrive dans 10 % des cas, ce qui a fait en sorte qu'il a fallu que j'aille voir le chirgurgien maxilo-facial tous les jours pendant 10 jours. Et bien aujourd'hui, j'ai encore fait quelque chose qui sort de l'ordinaire.

J'avais mal au pied gauche (pas le côté de ma jambe cassée - et réparée -, l'autre) depuis quelques semaines. Vendredi, la douleur étant trop forte et n'y tenant plus, j'ai appelé Mathieu, mon super physio (qui m'a réparé un genoux, une jambe cassée, le cou et le dos à plusieurs reprises). Il m'a donné des exercices par téléphone, et un rendez-vous aujourd'hui. J'arrive de le voir à l'instant.

Imaginez-vous donc que j'ai l'articulation du côté du pied inflammée (au point de faire très mal quand je marche dessus) Sans m'en rendre compte, j'ai développé un mécanime pour compenser et chasser la douleur et je marche le gros orteil en l'air depuis 3 semaines. Résultat, l'inflammation s'est aggravée. C'est un cercle vicieux.

(Parenthèse: avez-vous déjà entendu parlé de ça vous quelqu'un qui a l'articulation du côté du pied inflammée? Moi non. Ça arrive juste à moi ces affaires-là!)

Deux causes probables: la boxe (je lève toujours mon talon gauche quand je donne des jabs, au grand damn de mon entraîneur - je comprend pourquoi maintenant -. Le mouvement à répétition depuis un an a créé de l'inflammation) et la marche (je marche une heure par jour, et depuis novembre, en bottes à talons hauts - oui je sais, ce n'est pas une bonne idée les talons).

Mathieu voulait que j'arrête l'exercice pendant 2 semaines pour briser le cercle vicieux. Pas question, je pars en surf dans 2 jours! Je lui ai dit qu'il devait réparer mon pied pour le Mexique (il est habitué à mes demandes du genre!). Il m'a convaincu de ne pas marcher pour aller travailler d'ici mon départ et de ne pas aller à la boxe (désespoir). De son côté, il m'a fait un traitement aux ultrasons, un taping et m'a recommandé de prendre des advils pour l'inflammation (ah les advils liqui-gel! le médicament miracle). Et il m'a montré comment me faire un taping moi-même dans le sud, si j'ai trop mal.

Ma mère m'a toujours dit que j'étais unique: je comprend, même mes bobos sont uniques!

Un de trop

Conversation entre Christophe et ma soeur Marie-Pierre (qui m'a été rapportée par cette dernière).

Christophe: moi quand je vais être grand, je veux avoir deux enfants, pas plus.

Marie: qu'est-ce que tu vas faire si ton amoureuse en a trois dans son ventre?

Christophe: ben, je vais en vendre un!

Eh ben voilà. J'ai toujours dit que c'était un champion de mathématiques. Il faudrait peut-être lui donner des cours d'éthique pour compléter sa formation....