lundi 11 avril 2011

Le temps des sucres

Le temps des cabanes à sucre, c'est bien plaisant mais ça ne dure pas longtemps. Aussi, vaut mieux en profiter quand ça passe. C'est pourquoi je suis allée à la cabane deux fois en deux semaines. La première, avec Monsieur Christophe, Roman, Liam et Sébastien, dans une charmante cabane à sucre traditionnelle de l'Île d'Orléans et la deuxième, en compagnie d'une bande de joyeux lurons (17 personnes!) à la mythique cabane à sucre Au pied de Cochon, où le traditionnel est revu et réinventé. Érablière avec vue sur le fleuve, à l'Île d'Orléans. Priceless.
Un arcodéonneux pour nous mettre dans l'ambiance!



Des bines, des saucisses, du jambons, alouettes, tout ça dans le sirop. Miam!




C'est l'attente. Après avoir bien mangé, on prend l'air. Et la carriole s'en vient, on s'en va faire un tour!


Roman, Liam, Christophe et moi, dans la carriole. Le genre de choses qui nous fait aimer la cabane à sucre, parce que ce n'est pas tous les jours qu'on fait des tours de carriole!



Il faut dépenser tout ce sucre (surtout les enfants... un p'tit sugar rush?) alors on joue au ballon: Christophe et Roman contre Liam et moi. Le but? Enlever le ballon à l'autre équipe. Le moyen? Tous les moyens sont bons. Le résultat? Beaucoup de plaisir.



Après la cabane, nous avons soupé à l'Île d'Orléans. Mais on ne peut pas sortir de table à une place et y retourner presque tout de suite à l'autre (nos pauvres estomacs!). C'est pourquoi nous avons improvisé un séance de danse. Les enfants ont adoré (et moi aussi d'ailleurs, qui aime tellement danser). Je leur ai appris à danser. Ici, Liam est dans sa première leçon.



Et ici, à la dernière leçon: le clou de la danse! (Ais-je besoin de dire que c'est le bout que les enfants aimaient le plus?)


Christophe est un danseur aguerri, puisque c'est mon partenaire régulier. Nul besoin de lui apprendre, il sait très bien ce qu'il fait (il se permet même des conseils aux autres).
Il rit toujours autant quand je le renverse, même si ça fait des dizaines de fois.



Roman est celui qui a le plus apprécié, et le plus dansé. Quand les deux autres furent tannés, il en redemandait encore (et ce n'est pas moi qui disais non!)



Maintenant qu'on a dépensé tout le sucre de la cabane en jouant dehors et en dansant, pourquoi ne pas manger une petite fondue au chocolat? Histoire de rester dans le thème!



La semaine suivante, c'est le tour de la cabane à sucre Au pied de cochon. Très très très en demande, il faut y réserver sa place longtemps à l'avance. Ce que mes amis Simon et Sophie ont fait, en novembre. On comprend que cette sortie était fort attendue. Ce fut une belle journée ensoleillée qui a commencé par un road trip avec Nathalie (la cabane est tout de même à St-Benoit-de-Mirabel, à presque 3 heures de Québec... oui, oui, nous avons fait l'aller-retour!) où musique, soleil, rire et plaisir furent au rendez-vous.


Un pirate de bouffe! Ça promet!



LA cabane. Houlala! Ça a l'air d'une cabane ordinaire, mais que nenni!



Une petite pause au soleil avec Nathalie, avant d'aller attaquer le menu (cool l'idée des divans de cuir à l'extérieur!)


Fou rire de filles heureuse.


J'aurais aussi pu intituler ce billet "Simon à la cabane". Simon est un bon mangeur, ou plutôt une bonne fourchette, en plus d'être un excellent cook (quand on est reçu chez Marjo et lui, c'est toujours un délice... et un plaisir!). Et Simon est en admiration devant Martin Picard, le chef de Au pied de cochon. Ce pélerinage à la cabane était d'ailleurs son idée. Une fois sur place, on aurait dit un petit garçon. Le voici ici tout sourire, avec les huîtres. C'était beau à voir tellement il était heureux!



Simon à la cabane qui découvre les morceaux de porc qui cuisent. Un homme heureux je vous dis!


On commence avec des huîtres (oui, oui, des huîtres au sucre d'érable!)



Cheers! Notre table, six joyeux lurons qui ont eu droit à quelques privilèges parce que Samuel connaissait le serveur (on ne rentrait pas tous sur la grande table, nous avons du "partir" une nouvelle table, mais finalement, nous n'étions pas à plaindre!)



L'autre table. Vous voyez? Eux n'ont même pas à manger encore! ahah!



Et ça continue... Omelette au homard, jambon braisé au sirop, salade au jambon, cheddar et oreilles de criss soufflées.... sans oublier les fèves au lard au fromage cottage...



Les poulets de cornouaille (avec tête et pattes!) sur lit de gnoccis au foie gras.... (Le sourire de Nathalie et Sophie? On avait tous le même.)



Sans oublier les desserts: tarte tatin à l'érable, tire sur la neige, nougat maison avec crème glacée et couli de chocolat et.... crêpes cuites dans le gras de canard et le sirop..... Et vous n'avez pas vu tous les plats.... Un régal.... un délice.... c'était gargantuesque.... Une expérience à vivre au moins une fois dans la vie!


Suite de Simon à la cabane: Simon rencontre Martin Picard. Son idole. Wahou!



Béa et Sophie, tout sourire avec un homard et une tête de poulet de cournouaille.



Avec Samuel et Nathalie. On sourit, mais on est assis (on n'est pas trop capables de se lever, on a trop mangé!)


En repartant, Nathalie et moi, nous sommes arrêtées magasiner à Rosemère. Pas que nous avions une rage de magasinage. Non, plutôt parce qu'avec tout ce que nous avions ingurgité, on ne pouvait pas rester assises trois heures! Nous avons donc arpenté le centre d'achat pendant une heure, pour aider la digestion. Ouf! Mais quelle journée!

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